A LA UNE
Joue-la comme Mehdi
SPECTACLE LITTÉRIRE
JOUE-LA COMME MEHDI est un spectacle littérire , c’est un spectacle littéraire mais qui fait rire… et qui fait aussi beaucoup réflérire.
Mehdi Dix, autodidacte polyglotte, détruit les clichés sans en parler. Il se conte et se raconte à travers les paradoxes de son identité, ses forces et ses travers et c’est hilarant, touchant, pertinent, intelligent…
Tantôt slameur, danseur, comédien, percussionniste, chanteur et même joueur d’Air flûte peul (!), Mehdi et sa bonhommie sont sur scène comme chez eux, et ce voyage dans les arcanes de son identité nous invite à nous questionner sur les croyances qui vont déterminer nos choix, apprendre à les apprivoiser et les mettre à nu.
Ce griot des temps modernes se nourrit de groove et de musiques du monde. Il se pare d’un humour subtil et intemporel à la fois, nous laissant irrémédiablement un goût de Devosoccino (c’est un mêlange de Raymond Devos et d’Oxmo Puccino)… Un élixir pour les oreilles affûtées et les cœurs sensibles.
Un spectacle inédit dans sa forme, et surprenant dans sa performance.
Exercices de style, rythmes de kass kass, battle de lettres d’amour, petit pas de salsa, sketch de Bob, nos souvenirs du futur, Mehdi joue la comédie et dégaine sa plume, entre mots d’amour et amour des mots.
UNE CRÉATION DE MEHDI DIX
MIS EN SCÈNE PAR MARC FRAIZE
PROCHAINES DATES
novembre, 2024
Bio
Mehdi Dix
Né à Valence dans la Drôme, Mehdi Dix découvre ses premiers émois artistiques dans les années 80 avec l’arrivée de la culture hip hop en France. Un tournant dans sa vie.
Tout d’abord break dancer, il s’empare très vite d’un micro et commence à écrire ses premiers textes, il a 17 ans.
C’est en 1991 qu’il fait ses premières scènes amateures en tant que MC et chanteur, influencé par le reggae, le rap et le raggamuffin. Mais il s’ouvre aux autres cultures, il se passionne pour les musiques du monde et le jazz. Après 2 années d’école de musiques actuelles, Il devient par la suite danseur et percussionniste avec les Caméléons (samba Brésil), groupe à rayonnement international.
Mais la passion pour l’écriture reste tenace et c’est en 2004 qu’il découvre le slam au café culturel où Grand Corps Malade animait ses premières scènes ouvertes mensuelles, lorsque celui-ci n’avait pas encore la notoriété qu’on lui connait.
C’est à ce moment-là aussi qu’il rencontre le groupe IAM (fera la 1ère partie de Shurik’n sur sa tournée), Il rencontre aussi Gaël Faye et tout le microcosme des MCs parisiens. Mais ce sera surtout le coup de foudre artistique avec Bertrand Bayle aka Madame Bert’ qui deviendra son acolyte, son frère de plume pendant plus d’une dizaine d’années.
Ensemble, ils sillonneront les scènes jusque Paris, New York ou Dakar. Après 2 créations de spectacle vivant, 3 mixtapes et un album, le duo se sépare. La plume de Mehdi est maintenant très affûtée, et sa prestance sur scène impressionnante.
Mais c’est une longue période de 5 ans où le griot du bitume se contentera de collaborations jazzistiques (André Minvielle, Eric Longsworth, Olivier Kikteff, …) il sent qu’il a besoin d’un nouveau souffle, d’une renaissance, il pense déjà à cette idée folle de jouer la comédie….
Puis vint le covid, les confinements… Et cette envie insatiable d’explorer encore et d’ouvrir de nouvelles portes à la création. C’est ainsi qu’il se met à écrire un seul en scène où le mariage de la poésie, de l’humour et de la musique l’emmène dans une rétrospective profonde sur ce qui le constitue. Une réflexion originale sur les paradoxes de l’identité… jusqu’à se demander si ses troubles de l’attention finalement, n’ont pas eu plus d’incidence sur son parcours que ses origines africaines…
Le marquis de Saïd se livre comme jamais, liant finesse de l’écriture et intelligence du verbe.
Digne héritier de Raymond Devos, avec cette touche personnelle très moderne servie par une générosité humaine rare…
Après plus de 1500 scènes et plus de 30 ans de carrière, Mehdi Dix est aujourd’hui au sommet de son art. Un artiste accompli, un orfèvre des mots qui nous prouve qu’il y a autant de richesse dans une mine d’or que dans une mine de crayon.